Les avocats de l’épouse et du fils d’Ali Bongo Ondimba saisissent la commission africaine des droits de l’homme et des peuples
AD – Libreville (Gabon) – Les avocats de Sylvia Bongo Ondimba et son fils Noureddin, emprisonnés depuis plus d’un an à Libreville, ont annoncé mardi, dans une conférence de presse avoir saisi la commission africaine des droits de l’homme et des peuples pour dénoncer les conditions de détention de leurs clients.
Le quatuor des avocats (Me Célestin Mba Ondo, Jean-Paul Moubembé, Gisèle Eyue Bekale et Poaty-Amar, disent compter sur cette instance supranationale pour exercer une pression sur les autorités gabonaises pour que leurs clients, » détenus arbitrairement puissent recouvrer la liberté ».
Cette sortie fait suite à celle tenue en septembre dernier, au cours de laquelle ils dénonçaient la violation de droits de leurs clients.
« Depuis lors nous constatons pour le déplorer que les grandes lignes n’ont pas bougé́. C’est la raison pour laquelle nous avons saisi la commission africaine des droits de l’homme pour nous faire entendre. Car le Gabon est signataire de cette convention et il doit respecter ses engagements du respect des droits de l’homme » a martelé Me Gisèle Eyue Bekale.
Les conseils de l’ex Première dame et de son fils ont de nouveau interpellé les pouvoirs publics de faire preuve d’humanisme à l’endroit de leurs clients.
Sylvia Bongo Ondimba et Nourredin Bongo Valentin sont incarcérés depuis septembre 2023 pour corruption active, faux et usage de faux, imitation de la signature du chef de l’Etat et trafic de drogue.
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