Gabon : la publication du projet de constitution interviendrait ce mardi (Secrétaire général du gouvernement)
AD – Libreville (Gabon) – Paul Calice Pambo : Le secrétaire général du gouvernement, Abdul Razzaq Guy Kambogo a annoncé que le projet de la nouvelle constitution pourrait intervenir ce mardi.
«Pour des questions de procédures, nous avons peut-être 24 heures à patienter le temps que la Cour constitutionnelle se prononce (…) atteste que la procédure a été respectée», a déclaré M. Kambogo au journal télévisé de 20h de dimanche dernier sur Gabon 1ère, la chaine de télévision du service public.
Ce projet de nouvelle constitution a été adopté en conseil des ministres jeudi dernier après avoir été une nouvelle passé en examen par le gouvernement les parlementaires réunis en séminaire en début de semaine à la Pointe Denis, au large de Libreville.
Le gouvernement a ensuite envoyé la mouture à la Cour constitutionnelle pour s’assurer de sa conformité avec la norme en la matière.
Un projet de constitution qui sera soumis à référendum le 16 novembre prochain, a annoncé le gouvernement jeudi dernier, au terme d’un conseil des ministres.
Les gabonais sont ainsi à appeler à se prononcer sur ce projet qui alimente ces dernières semaines les conversations dans la cité. Certains acteurs politiques et de la société civile dont des députés de la transition ont annoncé qu’ils battront campagne pour le « NON ».
Alain Claude Billie By Nzé, dernier Premier ministre du président déchu Ali Bongo Ondimba et en rupture de ban avec le Parti démocratique gabonais (PDG), l’ancien parti au pouvoir a clairement déclaré qu’il appellera a rejeté ce projet de loi fondamentale.
Par ailleurs, plusieurs formations politiques ont déjà affirmé qu’elles appellent à voter pour le « OUI », notamment le PDG et certains responsables des partis ne cachent leurs intentions de faire campagne pour approbation de ce projet de nouvelle constitution.
Les militaires ont dissout les institutions et aboli la constitution après leur coup d’Etat du 29 août 2023 qui a porté au pouvoir le général de brigade, Brice Clotaire Oligui Nguema, commandant en chef de la Garde Républicaine.
Le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI, organe militaire issue du coup d’Etat) avait décliné son plan pour un retour à l’égalité constitutionnelle .u plus tard en fin 2025, rappelle-t-on.
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